Le périple commence par une moisson de vieux panneaux Michelin côté français (photo: MV, octobre 2018).
De l'autre côté du tunnel de Bielsa, un paysage plus sec et plus érodé (photo: MV, octobre 2018).
En direction d'Alquézar, aux abords de la route A-2205 (photo: MV, octobre 2018).
Au sud de Huesca, les paysages se font encore plus arides (photo: EF, octobre 2018).
Ancienne signalisation touristique de l'église Santo Domingo à Daroca (photo: MV, octobre 2018).

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Plan de Teruel fait de plaques émaillées. Les indications touristiques dans cette ville sont réalisées de manière très originales (photo: MV, octobre 2018).
Une des belles tours en art mudejar de Teruel (photo: EF, octobre 2018).
Il y a de très jolies routes autour d'Albarracin (photo: EF, octobre 2018).
Bronchales est un petit village au pied des monts Universels (photo: MV, octobre 2018).
La route A-1511 nous ramène vers la plaine et Teruel (photo: MV, octobre 2018).


Les belles routes d'Europe...
TERUEL ET LE CHEMIN D’ARAGON...
C’est à l’automne 2018 que mon chemin s’est orienté vers l’est de l’Espagne et la province d’Aragon, au destin mouvementé: tour à tour celtibère, romaine, wisigothe, arabe musulmane, la province d'Aragon est reprise en 1118 par les rois catholiques. Et devient le royaume d’Aragon. Plus de trois siècles plus tard, en 1479, Ferdinand d’Aragon épouse Isabelle de Castille à Valladolid. Ce mariage -oh combien- stratégique consacre l’union des deux grands royaumes d’Aragon et de Castille. La monarchie espagnole telle que nous la connaissons est en route... Alors, cette vaste région, méconnue du tourisme de masse, qui s'étale des Pyrénées enneigées aux terres brûlées de soleil, vers Teruel, réserve au voyageur des routes, des émotions visuelles d'une force extraordinaire... Horizons sans limites, rocs rouges pointant vers un ciel bleu immaculé, villages de pierre martelés de chaleur et de froid, canyons rugissants et torrents à l'eau couleur de glace... Notre périple nous mènera du tunnel de Bielsa à Teruel en passant par les villes et villages de Ainsa, Saragosse, Daroca, Albarracin...

Sur la route A-211 en direction de Molina de Aragon (photo: Marc Verney, octobre 2018). En cliquant sur l'image vous revenez à la page principale.

Ce sont les ultimes feux de l’été finissant que nous rencontrons en ce début d’automne 2018 au pied des Pyrénées. Côté français, la petite nationale déclassée D929 (ancienne R.N.129) se tortille sous le soleil entre les alpages jusqu’à la station de ski de Saint-Lary-sur-Soulan -créée en 1963- dans la pittoresque vallée d’Aure, baignée par la Neste. Au XIVe siècle, voit-on sur le site saintlary.com, ces vallées étaient fréquentées par les pèlerins, les marchands et les gens de guerre qui y traversaient –difficilement- les montagnes. Le projet de la route n°129, comme l’indique le site Wikisara, était de faire remonter la vallée du Rioumajou à la chaussée et de passer en Espagne au niveau du port d’Ourdissétou. En 1870, la route ne va que jusqu’à Tramezaïgues et ne sera prolongée jusqu’à Fabian qu’en absorbant un chemin vicinal. Après la Deuxième Guerre mondiale, des grands équipement hydro-électriques comme le barrage de Cap-de-Long (financé par le plan Marshall) ramènent de l’activité dans ces régions enclavées; et la R.N.129 «pousse» d’ailleurs en 1957 sur la voie construite par E.D.F. jusqu’au barrage. A noter que de là part également le canal de la Neste, réalisé, lui, de 1848 à 1862 et dont le but consiste à fournir une eau précieuse au département du Gers.

En route vers le tunnel de Bielsa (photo: Marc Verney, octobre 2018).
A l'entrée du tunnel de Bielsa (photo: EF, octobre 2018).

Mais la vallée d’Aure reste un cul-de-sac jusqu’en 1976. Le tunnel de Bielsa-Aragnouet, long de 3 km, creusé depuis 1967, sera donc mis en service neuf ans plus tard, ouvrant un nouvel axe au travers du massif pyrénéen. En Espagne, nous voilà sur la route A-138, qui entame, dès la sortie du souterrain, une descente tranquille au milieu d’amples paysages montagneux. A Bielsa, le torrent Cinca jaillit de la belle vallée de la Pineta, à l’orée du Parque nacional de Ordesa y Monte Perdido. Le village voit le jour au Moyen Age. Des mines d’argent y furent exploitées. Le bourg a été très endommagé durant la Guerre d’Espagne, un violent bombardement, épisode de la bataille de la «poche de Bielsa» (juin 1938), détruit de nombreux bâtiments et provoque l’exode des populations vers la France voisine. Notre chemin va désormais côtoyer la tumultueuse rivière Cinca jusqu’à Ainsa en franchissant notamment l’étroit et pittoresque passage du Congosto de las Devotas. Le tunnel qui s’y trouve a été ouvert au début du XXe siècle, lit-on sur le site turismobielsa.com. Plus loin, à l’intersection des N-260 et A-138, voilà Ainsa, un des plus beaux villages de la région; une promenade autour de sa Plaza Mayor dans la vieille cité est fortement conseillé. Délaissant les abords du lac artificiel de Mediano, nous partons maintenant en direction du village fortifié d’Alquézar. Le plus joli chemin pour y parvenir est la tortueuse A-2205 qui virevolte sur une cinquantaine de kilomètres dans des paysages asséchés, garrigues aux courbes rocailleuses, striés de canyons aux parois de calcaire gris panachées de lueurs sanguines. Le parallèle avec certaines vues de l’ouest américain est omniprésent. L’arrivée à Alquézar est inoubliable: les maisons, perchées, s’enroulent autour de la colline de pierre, dominée par l’ancien château arabe métamorphosé en collégiale au XIe siècle. Une promenade enchanteresse autour de ce site somptueux, la ruta de las pasarelas, permet de visiter le fond du canyon du rio Vero et d’admirer les eaux bondissant sur les galets, encore rutilantes de vie sous le soleil d’octobre.

Le beau village pyrénéen de Ainsa (photo: MV, octobre 2018).
Sur la route A-138 (photo: MV, octobre 2018).
Le site enchanteur d'Alquézar (photo: Marc Verney, octobre 2018).
Vers Huesca (photo: EF, octobre 2018).

Notre périple se poursuit par Huesca, dominée par la Sierra de Guara. La capitale du Haut-Aragon, au centre-ville piétonnier, a une longue histoire: née avec les peuples ibères sous le nom de Bolskan, elle est conquise par les Romains. Le magistrat Quintus Sertorius s'y établit et y fonde un sénat de 300 membres puis l'Académie de latinité pour les enfants des familles locales, de laquelle l'université Sertoriana, «une des plus anciennes d'Espagne, se considère comme la descendante», signale Wikipédia. Tombée aux mains des Arabes en 719, elle fait partie, après l'effondrement du califat de Cordoue, de la taïfa de Saragosse. Huesca est reconquise en 1096 par Pierre Ier d'Aragon qui en fait sa capitale. Beaucoup plus tard, «l'offensive de Huesca» est encore un de ces faits majeurs et sanglants de la Guerre d’Espagne: du 12 au 19 juin 1937, les troupes républicaines, désorganisées, échouent à prendre la ville, pourtant faiblement défendue. C'est lors de ces combats que l'écrivain George Orwell, qui combattait dans les rangs républicains, est gravement blessé au cou. De Huesca, nous empruntons l’autoroute A-23 Mudéjar en direction de Saragosse. Changement total d’ambiance: nous voici dans une vaste étendue plane sur laquelle glisse le Rio Gallego, qui descend du col d'Aneu.

L'autoroute mudejar A-23 (photo: EF, octobre 2018).

La ville de Saragosse, à mi-chemin de Madrid et Barcelone, est traversée par l’Ebre, grand fleuve du nord de l’Espagne, au débit puissant, et qui naît dans les monts Cantabriques, au nord de la péninsule. La capitale d’Aragon a vu -en 1528- la signature d'un important traité entre Espagnols et Portugais pour le partage des découvertes du Nouveau Monde... C’était alors, après le voyage de Christophe Colomb, la ruée sur les Amériques et les richesses qui s’y trouvaient. Mais l’histoire de la cité est beaucoup plus ancienne. Dans la région, les plus vieilles traces de présence humaine trouvées à Saragosse sont des fondations de cabanes datant de l'Age du bronze. A l'époque ibérique, c'était la tribu des Sedetani qui occupait le territoire dans lequel se trouve l'actuelle cité. Pas grand-chose, quelques hectares entre la confluence des rivières Ebre et Huerva. Au IIIe siècle avant JC, les Sedetani s'allient aux Romains durant la Deuxième guerre punique. Une alliance qui va perdurer; à la fin du IIe siècle avant JC, lit-on sur Wikipédia, une voie de communication est bâtie par les ingénieurs des légions romaines, dont la mission était de relier la vallée de l'Ebre jusqu'à Calagurris (aujourd'hui Calahorra). Plus tard, au VIIIe siècle, Saragosse devient un important centre musulman. La ville intègre alors l'émirat de Cordoue et se développe jusqu'à devenir la plus grande ville du nord de l'Espagne contrôlée par les musulmans. En 1118, Alphonse Ier d'Aragon conquiert la ville et la transforme en capitale du «fameux et puissant» royaume d'Aragon, raconte le site saragosse.costasur.com. La Guerre d'indépendance, sous le Ier Empire napoléonien, est une période tragique pour la ville. Saragosse a dû lutter et résister à l'attaque des troupes françaises lors d'un terrible siège (c'est le deuxième), de décembre 1808 à février 1809, qui ne laisse que des décombres. Au XXIe siècle, la cité est toujours un gros carrefour routier entre Catalogne et Castille. On y voit passer notamment la NII historique, qui relie Madrid à la frontière française.

Les murailles de Daroca (photo: Marc Verney, octobre 2018).
A l'entrée de Daroca (photo: MV, octobre 2018).
Sur la route de la lagune salée de Gallocanta (photo: MV, octobre 2018).

Notre route nous emmène plus loin au sud, en suivant, en partie l’A-23 (Autovía mudéjar) réalisée pour proposer aux automobilistes un autre accès à l’Espagne depuis la frontière française, en prolongement de la R.N.134 (entre Pau et Oloron-Sainte-Marie) et du tunnel du Somport. En ce mois d’octobre, les chaussées de l’A-23 sont quasi vides de voitures, notre Golf de location vrombit sur le goudron encore chauffé par un été qui ne veut pas partir… Voici la sortie pour Daroca, notre objectif du jour. Le bourg est lové au fond d’un vallon, les maisons se blottissent les unes contre les autres, un cercle de murailles ocres escalade hardiment les collines alentours; et voilà le dernier soleil, rasant, qui ourle les tours fortifiées d’une teinte sanguine tailladant les collines. La ville se trouvait sur le tracé de l’ancienne N-330 (Alicante-Somport). Les Romains l'appelèrent Agiria, dit Wikipédia. Ils y construisirent une forteresse pour défendre la via Laminium -de Saragosse à Valence- qui passe par le centre du village. Les Arabes la possédèrent durant 400 ans. Daroca avait la plus grande enceinte fortifiée d’Aragon, que l’on peut donc admirer –en partie- encore de nos jours. Après un saut à la lagune salée de Gallocanta -la plus grande d’Espagne- où gîtent des centaines d’oiseaux migrateurs, nous reprenons l’A-23 pour Teruel. Bâtie sur une colline, à 900 m d’altitude, la cité fut longtemps dominée par les Maures, qui y ont laissé de magnifiques vestiges, telles les tours mudejares, ornées de céramique, classées au patrimoine mondial de l’Unesco. C'est durant la «bataille de Teruel», entre le 15 décembre 1937 et le 22 février 1938, sanglant épisode et moment-clé de la guerre civile espagnole, que les terribles Ju-87 Stuka de la légion Condor sont utilisés pour la première fois (teruel.com).

Dans le centre de Teruel. Le petit toro juché sur la colonne est l'emblême de la cité (photo: MV, octobre 2018).
Jolies indications incitant à la découverte de Teruel (photo: EF, octobre 2018).

LE MUSEE DE LA CARRETERA. La ville de Teruel possède un très intéressant Museo de Carreteras (musée des Routes) dépendant du ministère du Développement espagnol dans lequel on trouve aussi bien une série de véhicules de travaux publics historiques que des anciennes signalisations routières. Des panneaux explicatifs montrent l’évolution du travail de confection d’un axe routier, des cantonniers (maquette d’une maison de cantonnier) aux bâtisseurs d’autoroutes d’aujourd’hui. Ce musée nous apprend énormément de choses sur l’histoire de la mobilité routière en Espagne. On y découvre l’existence d’un service de postes entre Valence et Teruel dès 1720, qu’une première compagnie de diligences effectue des services entre Saragosse et Valence dès 1843… Le site metidosencarretera.esy.es propose une visite virtuelle très complète de l'endroit (en espagnol).

Le merveilleux site d'Albarracin (photo: Marc Verney, octobre 2018).
Roches de grès rougeâtre, peintures rupestres et zones d'escalade, voilà le site des Pinares de Rodeno (photo: MV, octobre 2018).

Impossible de se balader dans la région sans aborder l’extraordinaire massif des monts Universels, une zone montagneuse où certains sommets culminent à près de 1900 m… Il faut se rendre à Albarracin, une trentaine de kilomètres à l’ouest de Teruel (A-1512), dont on dit que c’est «le plus joli village de toute l’Espagne»… «Ce bourg fortifié, est construit à flanc de montagne, en cascade, ce qui a créé un style d´architecture urbaine très particulier. Albarracin a conservé sa structure médiévale, les ruelles s'entrelacent pour former un labyrinthe qu´il convient de visiter à pied», écrit le site espagne-tourisme.com. La localité telle qu'on peut l’admirer aujourd'hui est le fruit de trois phases d'expansion distinctes, raconte le site spainisculture.com: «Le bastion répondant au nom d'Alcázar et la tour de l'Andador datent du Xe siècle. Au XIe siècle, les rois de la taïfa (petit émirat musulman indépendant formé après la dissolution du califat de Cordoue, NDLR) d'Albarracín érigèrent les remparts qui entourent le faubourg de l'Engarrada. Enfin, après la Reconquête, les seigneurs chrétiens et les rois d'Aragon firent bâtir de nouveaux pans de muraille, ainsi que la plupart des forts et des tours encore visibles de nos jours». Bref, un «charme fou» dirait le Routard; l’essentiel étant de ne pas le visiter en période touristique haute! Non loin d'Albarracin, l'époustouflant site des Pinares de Rodeno propose de singulières promenades au milieu d'un chaos de grès rougeâtre piqueté de pins qui poussent dans les crevasses rocheuses... Ici et là, des abris préhistoriques racontent l'histoire de l'homme en ces lieux: de précieuses et émouvantes peintures rupestres tracées sur la roche rouge qui nous rappelent la chasse, l'élevage... Pour la suite, une promenade motorisée dans les monts Universels est fortement conseillée. Ces montagnes, où naît le Tage, qui traverse toute la péninsule ibérique jusqu’à Lisbonne, vaut vraiment une longue escapade… que l’on peut effectuer depuis Albarracin avec la pittoresque A-1512 qui suit le Rio Guadalviar, puis la route A-1704 vers Frias de Albarracin pour ensuite monter au col de El Portillo sur la sinueuseTEV-9032. On retrouve enfin la A-1512 au niveau du Puerto Orihuela pour un possible retour vers Albarracin et Teruel…

Indication de chemin forestier vers Bronchales (photo: MV, octobre 2018).
Carrefour après Bronchales. La route provinciale A-1511 conduit à Pozondon et à l'autostrade A-23 (photo: MV, octobre 2018).

Le retour en France s’est passé par la Catalogne et Barcelone. Pour ce faire, depuis Teruel, nous avons franchi -en direction de Cantavieja- plusieurs cols à plus de 1000 m sur la A-226 dans un décor âpre et nu splendide, figé par le givre et le froid de cette fin du mois d’octobre. C’est que la région de Teruel est connue pour faire partie du «triangle de glace» espagnol, où les températures peuvent plonger fort bas, comme à Calamocha en 1963, où il a fait -30° le 30 décembre… Une pécadille pour le Jurassien que je suis… A Cantavieja, nous voici dans le Maestrazgo, un territoire peu peuplé et sauvage, qui fut, au Moyen Age, dominé et mis en valeur par les différents ordres militaires templiers. L’émotion est forte, une fois de plus, de rouler au travers de ces immenses paysages, tailladés par le vent, nimbés de vieux cailloux calcaires, érodés par les siècles. A Morella, atteinte par la route CV-125, nous rejoignons la N-232 qui nous emmène vers la mer et l’AP-7 qui remonte la côte méditerranéenne en direction de Barcelone et Perpignan.

Ambiance glacée et fascinante dans la région du Maestrazgo (photo: EF, octobre 2018).

Marc Verney, Sur ma route, décembre 2021

SUEDE: DE L’ELAN ENTRE LES SAPINS!
En mai 2019, me voici en Suède, entre Stockholm et Uppsala, l’occasion de parcourir certaines chaussées du pays et d’admirer des paysages uniques… (lire)

N-432, SUR LES CHEMINS ANDALOUS!
Notre passionnant chemin –parcouru à l’automne 2017- nous fait aller de Grenade à Cordoue, au milieu des oliviers et des paysages immenses… (lire)

SOMPTUEUX PAYS BASQUE!
Ou comment l'auteur du site Sur ma route décide d'aller faire une grande virée au Pays basque espagnol. Il n'en est pas revenu... (lire)

SLOVAQUIE: DES MONTS ET MERVEILLES!
En Europe centrale, il est un petit pays qui possède un joyau en son coeur: les fabuleuses Tatras, des sommets qui chamboulent le regard... (lire)

UN PETIT TOUR EN POLOGNE...
Depuis Berlin, c'est un jeu d'enfant que de se rendre en Pologne... Une virée très instructive sur les moeurs automobiles des Polonais... (lire)

PORTUGAL: SPECTACULAIRE MADERE!
Véritable paradis subtropical, l'île portugaise de Madère abrite aussi des routes parmi les plus spectaculaires d'Europe... Lacets vertigineux, pentes accentuées... (lire)

GHANA: BRULANT MACADAM!
Au Ghana, j'ai roulé sur les routes nationales n°1, 6 et 8 entre Accra, Cape-Coast, Sekondi-Takoradi et Kumasi. Un passionnant voyage. (lire)

SOURCES ET DOCUMENTS: Atlas des grandes routes de France, Michelin (1973); Atlas routier et touristique Espagne et Portugal, Michelin (2018); carte n°85 Biarritz-Luchon, Michelin (1952); Espagne, Portugal grandes routes, Michelin (1966); Guide du Routard Castille-Madrid, Hachette (2018-19); espagnefascinante.fr; espagne-tourisme.com; huescaturismo.com; lacsdespyrenees.com; lesensdeleau.fr; metidosencarretera.esy.es; saintlary.com; saragosse.costasur.com; spainisculture.com; teruel.com; turismobielsa.com; zaragoza.es; Wikipédia, Wikisara..

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