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            | Un 
              des très jolis dessins du nouveau livre de Thierry Dubois 
              C'était la nationale 7, la route bleue, la route nationale 6, 
              la traversée de la Côte d'Azur par la nationale 7 sur 
              la haute corniche. | 
        
        Sur 
          ma route: plus de dix ans après un premier livre déjà consacré à la 
          nationale 7, vous sortez un nouvel ouvrage sur la route Paris-Côte d'Azur... 
          Que peut-on raconter de plus sur ce trajet? 
          Thierry Dubois: beaucoup plus ! Le premier livre avait lancé le 
          sujet. Depuis dix ans, j'ai fait beaucoup de chemin (rires), et largement 
          approfondi mes connaissances. J'ai continué à rassembler de la documentation, 
          ce qui m'a permis de laisser la plus grande part aux photos d'époque, 
          toujours enrichissantes : il y en a plus de six cents ! Et seules une 
          dizaine, à peu près incontournables, sont communes aux deux ouvrages. 
          Le format et la pagination ont augmenté, mais pas le prix, c'est le 
          même ! Et la passion continue : je suis toujours en quête de témoignages 
          et de photos et je continue à m'arrêter un peu partout, pour voir comment 
          la route évolue ! Avis aux internautes, je reçoit toujours leurs messages 
          avec plaisir ! 
          
          SMR: reportages à la télé, presse, radio... Comment explique-t-on 
          l'intérêt croissant des Français pour leur passé routier? A priori un 
          sujet bien banal... 
          TD: tout le monde, un jour ou l'autre a pris la route, pour le travail 
          ou les vacances: et ça crée des souvenirs. Il suffit de poser la question 
          autour de vous, il y a toujours quelque chose à raconter ! Je revendique 
          le côté nostalgique, sans tomber dans le "c'était mieux avant". Ainsi, 
          j'ai beaucoup plus parlé des drames de la route, à une époque où l'accident 
          était considéré comme une inévitable fatalité. Mais globalement, c'est 
          un toujours un voyage sympathique dans le temps et les souvenirs. Même 
          aujourd'hui, prendre la Nationale 7, plutôt que l'autoroute, c'est devenu 
          un art de vivre ! 
          
          SMR: une bande dessinée (un polar routier en fait) sort simultanément... 
          De quoi s'agit-il? 
          TD: dessinateur de métier, j'ai grandi avec Spirou et Tintin, et 
          j'ai toujours aimé la ligne claire, un style qui va si bien aux années 
          cinquante... Le Gang des Pinardiers c'est un polar (éditions 
          Paquet NDR), comme vous dites, un mystérieux gang qui s'attaque aux 
          camions transportant le vin du midi vers la capitale. Un journaliste, 
          Jacques Gipar, va enquêter sur ces vols qui semblent n'intéresser personne. 
          Évidemment, ça se passe souvent sur la Nationale 7 qui n'était la route 
          des Vacances que pendant l'été... Le reste de l'année, c'était la voie 
          principale pour acheminer vers Paris le vin, les fruits et les légumes 
          du sud de la France... C'est mon ami Jean-Luc Delvaux, au style très 
          proche du mien qui a réalisé le dessin. J'ai assuré toute la partie 
          scénario, le découpage et la documentation... Nous avons apporté beaucoup 
          de soin à la véracité des lieux et des véhicules. À la fin de l'album, 
          nous avons même mis une carte pour indiquer au lecteur où se situait 
          chaque action !
          
          (Propos recueillis par Marc Verney, mai 2010) 
          
          Pour info: Les aventures de Jacques Gipar, T1, Le gang des 
          pinardiers, par Thierry Dubois, Jean-Luc Delvaux. Editions Paquet. 
          C'était la nationale 7, la route bleue, la route nationale 6, 
          par Thierry Dubois, éditions Drivers 
          
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          davantage: la documentation 
          du site)