
Autour
des ducs de Bourgogne: En 1361, c'est le décès du duc
capétien Philippe de Rouvres. Le duché de Bourgogne revient
à la Couronne royale. En 1363, Philippe le Hardi (1342-1404) fils
du roi Jean le Bon reçoit la Bourgogne en apanage. Un mariage avec
Marguerite de Flandre le rend maître de la Flandre, de l'Artois et
de la Franche-Comté. Ses successeurs -au nombre de trois, Jean sans
Peur (1371-1419), Philippe le Bon (1396-1467) et Charles le Téméraire
(1433-1477) menèrent une politique aggressive et habile qui leur
assura la domination de l'ensemble de l'actuelle Hollande. Les ducs de Bourgogne
furent incontestablement les nobles les plus puissants et les plus fastueux
du XVe siècle. Il s'entourèrent d'une cour brillante et attirèrent
artistes, poètes et musiciens à Dijon.
Mais leur richesse et leur puissance finirent par constituer une menace
pour le royaume de France: en 1477, après la défaite et la
mort de Charles le Téméraire à Nancy, le roi Louis
XI rattacha purement et simplement la Bourgogne à la France. (Source:
ville de Dijon)
La page Wikipédia sur le duché de Bourgogne (lire).
Un article sur la vie des ducs de Bourgogne dans herodote.net (lire).
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Neuvième
étape:
Dijon-Dole
KM
316,5: LE PANORAMA DES DUCS
La troisième partie de notre visite à Dijon se passe
sur le sommet de la tour Philippe-le-Bon, qui domine la cité de
ses 46 m. Outre le fait que la vue est bien jolie, c'est là que
nous allons retrouver quelques traces de la N5, la route blanche...
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Au
faîte de la tour Philippe-le-Bon (288,5 m au-dessus du niveau
de la mer), deux solides tables d'orientation défient le
temps. Elles ont été réalisées en 1970...
et n'avaient pas été rénovées à
la date de mon passage: on trouve donc (agrandissement à
droite), la mention N5 sur l'émail (Photo: Marc Verney, octobre
2005).
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La place
Royale (aujourd'hui de la Libération), due à l'architecte
de Versailles, Jules Hardouin-Mansart (Photo: MV, oct. 2005) |
La tour Philippe-le-Bon
(nommée également tour de la Terrasse) a été
construite entre 1450 et 1460 par un architecte du nom de Jean Poncelet.
Construite sur les vestiges d'une tour romaine, l'ensemble actuel présente
une élévation variant à chacun de ses sept étages.
A l'intérieur, le décor sculpté de l'escalier, qui
desservait aussi le logis ducal, s'enrichit en montant jusqu'à l'épanouissement
de la voûte de la grande vis. On peut y remarquer notamment les briquets
et les pierres à feu, les emblèmes de Philippe le Bon et de
l'ordre de la Toison d'Or ainsi que l'évocation pittoresque du maître
d'oeuvre et des tailleurs de pierre ayant travaillé sur le chantier.
Au pied de la tour, le Palais des Ducs se situe au centre de la cité,
à l'emplacement du palais des ducs capétiens, adossé
au castrum gallo-romain. Le palais ducal fut rebâti à
partir de l'an 1365 par les Valois. En 1365, Philippe le Hardi édifia
la tour de Bar; on doit à Philippe le Bon les vastes cuisines ducales
(1433) et le logis (1448-1455). (Source: ville de Dijon)
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A
gauche, le sommet de la tour Philippe-le-Bon. A droite, la table orientée
sud-est. On peut y suivre le tracé de la N5 de Dijon à
Dole (Photos: Marc Verney, oct. 2005). |
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CORCELLES-LES-MTS:
"VILLAGE MICHELIN "!
A côté de Dijon, le petit
village de Corcelles a fait saliver l'amateur Michelin:
en 2006, toute la signalisation y est encore assurée par
d'anciennes plaques des années trente... (lire) |
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R.N.71:
LA SEINE SUR UN PLATEAU!
La route de Troyes à Dijon nous fait suivre la Seine quasiment jusqu'à sa source... On y découvre de jolis villages bourguignons... (lire) |
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R.N.74:
DE L'EAU DANS LE VIN...
En
1959, la route nationale 74 relie l'Allemagne à Paray-le-Monial
(Saône-et-Loire) en passant notamment par Sarreguemines, Nancy,
Langres, Dijon, Beaune... (lire) |
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R.N.396: DELICES DE BOURGOGNE...
Voilà une route qui vous surprendra! Une vraie promenade de plus de 300 km sur un axe qui mérite le label "route buissonnière" (lire) |
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