|
Huitième
étape:
Vitteaux-Dijon |
|||||
A38, un bref historique. Dans les années 60, à la différence de la voie ferrée, Dijon perd la bataille de l'autoroute du Sud, qui file droit vers Beaune en évitant de passer par la capitale des ducs de Bourgogne. Les Dijonnais réussissent néanmoins à raccorder leur ville à l'A6 avec ce qui a d'abord été vu dans les années 70 comme une «voie express de liaison entre l'A6 et Dijon». La quatre-voies d'une quarantaine de kilomètres a été construite progressivement (il faudra 7 ans pour tout finir). La section de Pouilly-en-Auxois à Sombernon (arrivée par la N77bis) est terminée en 1972, celle de Sombernon-Est à Plombières-lès-Dijon est, elle, achevée en 1973. La liaison entre les deux parties de la bretelle est difficile à réaliser en raison de la forte pente: on finira les travaux en 1975. Le classement autoroutier intervient en février 1982. A Dijon, il était prévu que cette autoroute traverse la ville en longeant en partie le canal de Bourgogne. Une initiative heureusement abandonnée par le maire de l'époque, Robert Poujade. Le contournement nord de Dijon (Lino), ouvert début 2014, évite désormais aux véhicules en transit la traversée de Dijon. Caractéristique amusante: l'A38 (gratuite) possède de nombreuses sorties (tous les 4,4 km!). Et il n'y a aucune aire de repos... (sources: Histoire du département de la Côte-d'Or, Jean-François Bazin, éditions Jean-paul Gisserot (2004); L'Aménagement du territoire 1958-1974, éditions L'Harmattan, (2000); Wikipédia, Wikisara)
|